Des cinéphiles passionnés créent leur propre cinéma depuis le tout début du cinéma. La projection occupe la place principale depuis de nombreuses années. Jusqu'à la fin des années 1970, l'attention portée au son dans cet espace personnel était limitée. De mono à stéréo était une étape logique, mais ce n'est qu'après l'introduction de 4 canaux que le son du home cinéma a atteint un nouveau niveau. Le système « Dolby Stereo » utilisé contient 2 canaux supplémentaires (centre/surround) « cachés » dans les pistes stéréo.
Le nom déroutant Dolby Stereo signifie donc qu'il y a du "Dolby" dans la stéréo. Avec un décodeur analogique, vous pouvez filtrer ces deux canaux supplémentaires hors de la stéréo. Bientôt, le nom a changé pour Dolby Surround, ce qui a plus de sens. Un développement ultérieur est venu sous la forme de Dolby Pro Logic où (dans la version 2) il y avait deux canaux surround et un canal subwoofer.
Après la numérisation est venu le Dolby Digital. Vous pourriez l'appeler la version numérique de Dolby Pro Logic. Les canaux ne sont désormais plus supprimés de la chaîne stéréo, mais sont séparés les uns des autres. Il n'y a plus de fuite analogique et tout sonne plus propre en conséquence. Jusqu'à Atmos, il n'y a qu'une extension des canaux (à 7.1) et la compression est également supprimée avec Dolby True HD. Il convient de noter que le DTS concurrent utilisait moins de compression. Cela en fait le favori pour beaucoup. Maintenant que la compression ne joue plus de rôle, c'est ouvert au débat.
Avec Dolby Atmos, les chaînes ne sont plus fixes. La scène sonore est devenue davantage un terrain de jeu, où le processeur peut « placer » le son. Ainsi, après une mesure avec le microphone, chaque pièce peut reproduire approximativement la même image sonore. Les haut-parleurs travaillent en équipe pour réaliser le placement sonore. Les enceintes qui contribuent à chaque son dépendent de la pièce mesurée.
À l'heure actuelle, un décodeur doit travailler dur pour placer avec précision tous les objets sonores. La mesure de l'espace est donc plus importante que jamais. C'est là qu'intervient le Focal Astral. L'Astral utilise le système Dirac Live® pour calibrer tous les canaux connectés. La courbe et la phase du son fonctionnent de manière optimale pour faire "disparaître" les haut-parleurs dans la pièce. L'énergie dynamique nécessaire provient de 3 alimentations séparées par cluster de 4 canaux. Cela signifie que la réserve de marche est toujours disponible. Il y a aussi de la flexibilité dans l'affectation des sorties haut-parleurs. Les 12 canaux amplifiés peuvent également être affectés sélectivement pour la bi-amplification. De plus, il y a 4 sorties ligne qui peuvent piloter des haut-parleurs actifs (et des subwoofers). Au total, il y a 16 canaux à distribuer. Assez pour faire une installation puissante.
L'utilisation de l'Astral 16 va bien au-delà du simple son surround. En étant capable de configurer des zones, l'Astral peut être utilisé (en tout ou en partie) comme un système multi-pièces. Il peut donc faire partie d'une solution « Domotique » avec une compatibilité avec la domotique Crestron, Control4, Savant et RTI. Bien sûr, le spécialiste pourra mieux éclairer cet aspect.
Une application iPad iOS qui l'accompagne ne manque pas. Par exemple, les configurations créées peuvent facilement être appelées en tant que préréglage. Autant que nécessaire, donc beaucoup de flexibilité. L'Astral pourra également recevoir des mises à jour pour toujours suivre les dernières modifications.
Il n'est pas surprenant que le traitement d'image soit simplement « à jour ». HDR10, HLG, 4:4:4, 4K60 sont quelques-uns des dénominateurs.